publicite chasse

Teckel : une petite taille et de grandes ambitions !

Le teckel est de plus en plus utilisé à la chasse où il fait preuve de courage et de détermination. Polyvalent par excellence, il donnera d'excellents résultats aussi bien face à un lapin que contre? un sanglier.


Robuste, courageux, endurant, le teckel a un beau potentiel. Par contre, il n'a pas toujours bon caractère. Il est indépendant, belliqueux et dominant envers ses congénères. Tout teckel doit recevoir, dès son plus jeune âge, une éducation de base avec la plus grande fermeté. Sans ce Ba-ba, il est illusoire d'espèrer mettre correctement tout son potentiel en valeur. Ce chien est affectueux, gai, mais possessif et souvent jaloux.

En France, il naît environ 3 000 teckels à poil dur soit 2/3 des naissances, 680 teckels à poils ras (1/6 des naissances) et à peu près autant de teckels à poil long.

Un peu d'histoire

Reconnu officiellement au XIXe siècle, le teckel est utilisé depuis fort longtemps, puisqu'on le trouve représenté auprès de certains pharaons égyptiens. "Chien de blaireau" (Bibarhund, en allemand), "chien de castor" (Dachshund)? tels sont les diverses dénominations du teckel. Mais d'où vient le nom teckel ? Peut-être des hiéroglyphes TQL inscrits sous un bas-relief égyptien montrant un chien aux pattes courtes (1 500 ans avant Jésus-Christ). Cette hypothèse est cependant hasardeuse car le nom de "teckel" n'a été donné au basset allemand que tardivement, alors que la présence de ces chiens était signalée depuis le Moyen-Age. Depuis le XVIIe siècle, dachshund est le nom d'une race de chiens à poil lisse et à poil long, et, depuis 1890, à poil dur. Ce chien est décrit comme possédant l'habileté de pistage des chiens courants, et les proportions et tempéraments des terriers. Le teckel existe probablement depuis le XVIe siècle, la race étant plus clairement établie depuis la fin du XVIIIe siècle. La forme allongée et basse du teckel est idéale pour la chasse dans les terriers et les sous-bois. L'aisance avec laquelle il peut avancer ou reculer tout en rampant, combinée avec son corps robuste et ses fortes mâchoires sont autant de points forts pour la chasse sous terre. De tout temps, le teckel a été utilisé pour la chasse du grand gibier en sous-bois (sanglier, chevreuil) et la recherche du gibier blessé.

Petit pied et grand talent

La superficie des territoires et les impératifs de gestion ont rendu plus délicate l'utilisation des grands courants. Le teckel a donc fièrement pris la relève. Ce petit basset pousse lentement et revient à la fin de la traque (stöber). Le teckel représente bien mieux qu'une solution de recours, son utilisation est vraiment une autre approche, parfaitement authentique, de la chasse au grand gibier. On apprécie le travail des courants pour leur vitesse, pour leur nez, leur morphologie, pour leur voix ou leur façon de se rameuter. Cela n'a pas vraiment de sens de comparer la course d'un teckel et l'allure d'un courant. Si le teckel a de petites pattes et une petite taille, c'est que l'on n'a pas souhaité un chien qui aille vite mais un chien endurant qui puisse passer partout. On lui demande de pousser les animaux lentement sur la ligne de tir. Le teckel ne force pas, il pousse graduellement. Un teckel qui pousse lentement est un très bon chien. L'animal trottine devant le chien ce qui facilite la régulation du gibier par le tir. La façon de traquer du teckel facilite la gestion du gibier, c'est son point fort.n

Le teckel face à un animal blessé

Lorsqu'en passant la ligne de tir, un animal est gravement blessé, le teckel a très vite fait de le retrouver et de le tenir au ferme. Dans ce cas, les aboiements sont très intenses et très agressifs. Les chiens harcèlent l'animal en cherchant à le mordre Particulièrement intelligent, le teckel a une bonne notion du danger. Ces petits chiens ont un très bon mordant, ils tiennent sans peine de gros sangliers (au ferme fort peu attaquent l'animal de face). Contrairement aux terriers surexcités par la situation de meute, les teckels ne s'exposent pas inutilement. Ils attendent que le piqueux vienne servir l'animal. Leur petite taille et leur grande agilité sont leurs meilleures protections.

Si l'animal n'est pas immédiatement retrouvé? faites appel à un conducteur

Les bons réflexes sont les suivants : restez calmes, balisez le poste de tir, l'anschuss et le début de la piste de fuite (100 mètres maximum). Il est également utile de couvrir les premiers indices de blessure à l'aide de brisées de résineux ou très feuillues (même si les feuilles sont sèches), afin de les protéger des intempéries.

Pratique

Pour aller plus loin, nous vous proposons de prendre contact avec :

Union départementale pour l'utilisation de chiens de rouge (UNUCR)

1, rue Roham

67230 Benfeld.

Tél. : 03 88 74 58 48.

Fax : 03 88 74 46 09.

Association pour la recherche des grands gibiers blessés (ARGB)

30 bis, rue Guillaume-Apollinaire

45 800 st-Jean-de-Braye.

Tél. : 02 38 83 07 93.

pub
pub
pub